L’Allemagne que j’abhorre. L’Allemagne que j’adore.: La perception polémique de l’Autre dans Ça va aller de Catherine Mavrikakis

Le roman Ça va aller (2002), de Catherine Mavrikakis, entremêle les filiations littéraires, culturelles et généalogiques en empruntant à la fois au « roman familial » et au « récit de filiation » : c’est ainsi qu’il est notamment porteur d’un imaginaire allemand aux ramifications considérables. Le r...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Voix et images 2015, Vol.41 (1), p.123-142
1. Verfasser: Filion, Louise-Hélène
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:Le roman Ça va aller (2002), de Catherine Mavrikakis, entremêle les filiations littéraires, culturelles et généalogiques en empruntant à la fois au « roman familial » et au « récit de filiation » : c’est ainsi qu’il est notamment porteur d’un imaginaire allemand aux ramifications considérables. Le roman étonne par le traitement qu’il réserve aux cultures germanophones, sa narratrice oscillant entre germanophobie et germanophilie. Ambivalente, la perception de l’Allemagne fait souvent glisser le texte du côté de l’injonction ou de la sommation idéologique. Cet article a pour objectif de décrire la perception globale de l’Autre proposée dans Ça va aller, à partir d’analyses sémiologique, sociocritique, interdiscursive et intertextuelle, lesquelles dévoilent tour à tour la dimension polémique, voire éthique de la perception de l’Allemagne.
ISSN:0318-9201
1705-933X
DOI:10.7202/1033963ar