ABRASIMETRE POUR LA MESURE DE LA RESISTANCE A L'ABRASION DES FILS TEXTILES

Abrasimètre pour les fils textiles destiné pour l'évaluation et la mesure de la résistance à l'abrasion exprimée en nombre de cycles. La présente invention concerne un appareil semi automatisé permettant de simuler le tissage réel et sa diversification technologique. Il est composé d'une table (3) sur laquelle nous avons fixé le châssis (1). Un moteur (10) fixé sur le châssis commande la montée et la descente de deux cadres (14) où sont montées des lisses (13). Les cadres sont maintenus ensemble par un système de petites biellettes (15) et attaches en dessus et par une bielle reliée jà l'arbre moteur en dessous. Le réglage de la hauteur des cadres est, en outre, variable grâce à une excentrique variable (2) encastrée sur l'arbre principal. Comme en tissage réel, la réclamation d'une rupture imprévue est signalée par un système de casse chaîne qui veille sur le fonctionnement normal de l'abrasimètre. Les fils sont piqués à volonté et rentrés à travers les dents des peignes (11 et 16). Ils sont maintenus juxtaposés grâce aux peignes précités. Aux extrémités des fils (d'un seul côté) sont attachés des contrepoids variables (en valeur). Le nombre de cycles après lequel il y a rupture est enregistré par un compteur mécanique. L'évaluation de la résistance à l'abrasion des fils textiles est exprimée par le nombre de cycles enregistré. Chaque éprouvette mesure 50 mm quant au nombre de fils testés est 50 fils. Ce nombre est volontairement choisi en fonction de la capacité des cadres (plus que 100 fils par cadre). La nappe de fils repose sur un support de bobine cylindrique (18). La variation de la vitesse du moteur triphasé est commandée par un variateur de fréquences dont la plage de variation est choisie par analogie avec celle existante industriellement. La poulie réceptrice à gorge (9) anime, par le biais d'une courroie trapézoïdale. L'ensemble formé par la bielle de montée et descente des cadres, la came responsable au mouvement de peigne et son levier (7). Deux coussinets, en bronze, montées sur un roulement à aiguilles assurent le patinage sur la jante de la came (4). Le rappel du peigne (12) est assuré par un ressort de rappel. La tombée d'une lamelle de casse chaîne (19) sur la crémaillère (17) est détectée par une diode lumineuse sur le pupitre (6) de la machine.