Composition chimique et biochimique de quatre residus de cultures et fumier de ferme
L‟intensification des techniques culturales au cours des dernières décennies a suscité beaucoup de questions quant à l‟évolution de la fertilité des sols. La monoculture des céréales, et le travail intensif du sol ont entraîné une diminution de la matière organique (MO) du sol, suivie d‟une compacti...
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Veröffentlicht in: | Revue des Bioressources 2016, Vol.6 (1), p.36-48 |
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Hauptverfasser: | , , , , |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng ; fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | L‟intensification des techniques culturales au cours des dernières décennies a suscité beaucoup de questions quant à l‟évolution de la fertilité des sols. La monoculture des céréales, et le travail intensif du sol ont entraîné une diminution de la matière organique (MO) du sol, suivie d‟une compaction et une réduction de la capacité de minéralisation. En conséquence, une perte de productivité des systèmes de cultures a été observée. L‟utilisation de produits organiques à base de bioressources tels les résidus de cultures comme amendements devient une technique bio-remédiante pour les sols dégradés. Quatre résidus (racines et fanes) de sulla (Hedysarum coronarium L.); Colza (Brassica napus L.); féverole (Vicia faba L. var. minuta (Desf. ex. Alef.) Mansf.)); et blé dur (Triticum durum Desf.) ont été analysés en comparaison avec un fumier bovin comme témoin. L‟ensemble des résidus de cultures a été prélevé en juin 2009, d‟une parcelle située dans la station expérimentale de l‟INAT (Institut National Agronomique de Tunisie) à Mornag (Gouvernorat de Ben Arous/Tunisie). Les quatre résidus végétaux sont caractérisés par un taux en carbone compris entre 40- 44% alors que celui du fumier est de 31,75%. Ce dernier est plus riche en azote total soit 2,33%, comparé aux résidus dont la teneur n‟a pas dépassé 1 %. En conséquence le rapport C/N du fumier a été de 13,62 alors que la moyenne des résidus a été de l‟ordre de 59,62. Les résidus des fabacées (sulla, féverole) sont caractérisés par les taux en cellulose les plus élevés correspondant respectivement à 35,4 et 35,5% de la MO; comparés au fumier qui s‟est distingué par un plus faible taux de 2,35%. Les teneurs en lignines ont varié de 7 à 19% dans les résidus et fumier. La fraction soluble au détergent neutre a été en moyenne de 26% pour les fabacées et 24% pour le blé et colza, contre 70% pour le fumier. Les résidus de colza se sont caractérisés par l‟indice de stabilité biologique ISB le plus faible de 0,11% ; contre un taux de 0,34% pour les autres résidus.
Farming techniques intensification in recent decades has raised many questions about soil fertility louse. Monoculture of cereals and intensive tillage have led to soil a rapid degradation of organic matter (OM), followed by compaction and reduction of the capacity of mineralization. Therefore a lost of productivity of farming systems was observed. The use of bioressources such as crop residues in soil fertilization is a technique for bio-remediation of degra |
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ISSN: | 2170-1806 |