Complications urinaires fonctionnelles aprs chirurgie utrine radicale revue de la littérature

INTRODUCTION ET OBJECTIF : L’hystérectomie radicale est la chirurgie de référence des cancers du col à un stade précoce. Pourtant, elle provoque des complications urinaires fonctionnelles généralement autorésolutives après quelques mois. Le but de notre article est de faire une revue de la littératu...

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Veröffentlicht in:Maġallat al-ṭibbiyat al-lubnāniyyat 2014, Vol.62 (3), p.156-167
Hauptverfasser: Ata Allah, David, Moukarzel, Marun, Ghanamah, Wadih, al-Kassis, Nadin
Format: Artikel
Sprache:eng ; fre
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Zusammenfassung:INTRODUCTION ET OBJECTIF : L’hystérectomie radicale est la chirurgie de référence des cancers du col à un stade précoce. Pourtant, elle provoque des complications urinaires fonctionnelles généralement autorésolutives après quelques mois. Le but de notre article est de faire une revue de la littérature rappelant l’anatomie des nerfs pelviens et leur rapport avec les différents viscères, afin de mieux comprendre l’étiologie des troubles fonctionnels urinaires associés à la section des nerfs autonomes pelviens, et les techniques de prévention. MÉTHODOLOGIE ET RÉSULTATS : Une recherche systématique de la littérature médicale et sur PubMed de 1950 à 2013 a montré que les complications urinaires comportent surtout une diminution de la sensation de besoin, de la compliance vésicale et du débit urinaire, une augmentation du volume urinaire résiduel et une incontinence urinaire d’effort. Les causes possibles seraient une dénervation végétative, des changements anatomiques causant la perte du support de l’urètre et du col vésical et le traumatisme local. De même, le degré de sévérité du dysfonctionnement vésico-urétral serait associé au degré de radicalité de l’hystérectomie. La radiothérapie associée peut augmenter la morbidité urinaire de l’hystérectomie radicale. Ces complications peuvent être évitées grâce à la chirurgie conservatrice des nerfs pelviens initiée par le japonais Yabuki. Dans les suites opératoires d’une hystérectomie radicale, il faut éviter et traiter les surdistensions vésicales, diagnostiquer et traiter les éventuelles infections urinaires souvent asymptomatiques. CONCLUSION : La connaissance de l’anatomie chirurgicale des nerfs et de leur rapport avec les autres structures pelviennes, permet l’amélioration des suites opératoires urinaires fonctionnelles.
ISSN:0023-9852