Les langues étrangères en Algérie : technologies de pouvoir

Abordant la question de l’enseignement des langues étrangères dans les universités algériennes, l’article insiste sur les nombreuses réformes connues par ce secteur. Pour l’auteur, ces réformes sont marquées par la volonté de calquer le modèle d’apprentissage de la langue arabe, qui aboutera à une c...

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Veröffentlicht in:Insaniyat 2003, Vol.7 (21), p.87-105
1. Verfasser: Lakhdar Barakah, Sayyidi Muhammad
Format: Artikel
Sprache:ara ; fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:Abordant la question de l’enseignement des langues étrangères dans les universités algériennes, l’article insiste sur les nombreuses réformes connues par ce secteur. Pour l’auteur, ces réformes sont marquées par la volonté de calquer le modèle d’apprentissage de la langue arabe, qui aboutera à une conception antagonique des langues et une dissociation langue / lettre, par le moyen d’un cloisonnement des contenus en sous-disciplines. Ainsi l’expression « langue nationale » s’imposera plus comme un critère d’exclusion des pratiques langagières des autres langues et principalement du français, créant ainsi un rapport de force entre les langues, l’apprentissage de la langue arabe permettant à ses utilisateurs d’accéder à des postes-clés. Pour mieux éclairer le lecteur sur ses anachronismes, l’auteur analyse les trois réformes expérimentées dans ce secteur de l’université qui sont de la faculté à l’institut, l’ère des instituts et le retour à la faculté. Une lecture synoptique de la revue des Langues étrangères, de l’université d’Oran lui permet de constater le décalage entre ce qui est planifié et ce qui est réalisé en matière de publications dans le domaine de la linguistique et de la didactique censées être prépondérant. Les mesures palliatives conçues pour réduire ce déséquilibre ont été un échec total.
ISSN:1111-2050
2253-0738