Qu’est-ce qu’on voit quand on dit à ce que je vois ? À propos de l’évidentialité inférentielle et perceptuelle
Dans cet article, nous montrons que la suite de mots à ce que je vois peut être considérée comme un marqueur évidentiel, quand elle a le statut d’une collocation à fonction d’adverbial de phrase. Selon le contexte, elle marquera la perception directe (cas le moins fréquent) ou l’inférence sur la bas...
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Veröffentlicht in: | SHS web of conferences 2020-01, Vol.78, p.05004 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Dans cet article, nous montrons que la suite de mots à ce que je vois peut être considérée comme un marqueur évidentiel, quand elle a le statut d’une collocation à fonction d’adverbial de phrase. Selon le contexte, elle marquera la perception directe (cas le moins fréquent) ou l’inférence sur la base d’indices perçus (cas de loin le plus fréquent). La collocation autorise aussi une interprétation de « perception limitée », signifiant « pour autant que je puisse voir ». Celle-ci s’explique par la présence implicite à l’intérieur de la collocation, ou explicite, dans sa variante à ce que je peux voir, du verbe modal pouvoir, à signification de « capacité ». La possibilité d’interprétation comme perception limitée amène pour l’emploi évidentiel inférentiel de la collocation, le caractère « défectible » (defeasible) de la conclusion inférée, qui, lui, est de nature à avoir une influence négative sur la fiabilité de l’information. |
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ISSN: | 2261-2424 |
DOI: | 10.1051/shsconf/20207805004 |