Péritonite à Kocuria Rhizophila en dialyse péritonéale : A propos de 2 cas et revue de la littérature

Les auteurs rapportent deux cas cliniques de péritonite à Kocuria rhizophila, un germe peu fréquent mais pathogène, survenus dans un centre de dialyse sur une période de trois mois en 2022. Ces cas ont nécessité la dépose du cathéter de dialyse péritonéale, illustrant la gravité potentielle de ces i...

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Veröffentlicht in:Bulletin de la dyalise à domicile 2024-04, Vol.7 (1), p.21-31
Hauptverfasser: Lefur, Awena, Querard, Anne-Hélène, Couvrat-Desvergnes, Grégoire
Format: Artikel
Sprache:eng
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Beschreibung
Zusammenfassung:Les auteurs rapportent deux cas cliniques de péritonite à Kocuria rhizophila, un germe peu fréquent mais pathogène, survenus dans un centre de dialyse sur une période de trois mois en 2022. Ces cas ont nécessité la dépose du cathéter de dialyse péritonéale, illustrant la gravité potentielle de ces infections. Les auteurs décrivent les caractéristiques clinico-biologiques de ces péritonites et soulignent la difficulté de distinguer Kocuria des autres cocci Gram positif, comme les staphylocoques, en raison de leur ressemblance morphologique, et la nécessité d’une identification précise pour un traitement approprié. La discussion aborde la fréquence et la gestion des péritonites à Kocuria en France, basée sur une étude observationnelle de cohorte utilisant les données du Registre de Dialyse Péritonéale de Langue Française (RDPLF) entre janvier 2018 et mai 2023. Cette étude a révélé que les péritonites à Kocuria représentaient 3,5% des péritonites documentées, Kocuria rhizophila étant le plus fréquemment identifié. L’étude met en évidence un taux important de récidives et la nécessité fréquente de retirer le cathéter, soulignant la gravité de ces infections. Conclusion : Les auteurs suggèrent qu’en cas de péritonite à Kocuria rhizophila, une dépose-repose rapide du cathéter pourrait être envisagée en raison du taux élevé de récidives. Ils appellent également à une vigilance accrue et à un suivi rapproché des patients traités conservativement par antibiothérapie pour minimiser le risque de récidive et d’échecs techniques, indiquant un besoin de stratégies thérapeutiques adaptées face à ce pathogène spécifique.
ISSN:2607-9917
2607-9917
DOI:10.25796/bdd.v7i1.82923