Détermination de la formule appropriée pour l’estimation de l’évapotranspiration potentielle "ETP" dans une région aride, application à la station de Bechar (SW Algérien)

Une gestion durable des ressources en eau nécessite une bonne maîtrise de l’évaluation quantitative des termes du bilan hydrologique, tel que l’évapotranspiration, qui constitue un paramètre relativement difficile a estimé, surtout en présence de plusieurs expressions empiriques, le choix devient délicat. Dans la région aride de Béchar (Sud-ouest Algérien), qui souffre de la rareté des précipitations et d’une demande en eau sans cesse croissante sous l’effet de la pression de la démographie et de l’activité agricole, l’évapotranspiration constitue le facteur de perte hydrique le plus important. L’évapotranspiration est estimée, par un ensemble de méthodes (Turc, Thornthwaite, Blaney-Criddle, Penman, Penman-FAO et ANRH), sur une série de 1978 à 2010 (33 ans), des données climatiques (température, humidité relative, précipitation, durée insolation et la vitesse du vent). Les résultats montrent que dans la région de Béchar à l’échelle mensuelle, les valeurs de l’évapotranspiration potentielle (ETP) obtenues par le modèle de TURC, représentent la meilleure estimation quantitative de cette composante climatique.