C10- Traitement du diabète et de l’hypertension artérielle par des tradipraticiens au Sénégal : ressources et formes d’administration

Introduction. L’étude entre dans le cadre de valorisation des ressources de la pharmacopée africaine. Elle visait le recensement de plantes utilisées dans de la région de Thiès, centre du Sénégal, pour traiter le diabète et l'hypertension artérielle. Matériel et méthodes. Soixante-quinze (75) t...

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Veröffentlicht in:Journal Africain de Technologie Pharmaceutique et Biopharmacie 2023-12, Vol.2 (3)
Hauptverfasser: Ahmedou Bamba Koueimel Fall, Moussa Diop, Mouhamed Sidy Dieng, Saer Diallo, Oumar Thioune
Format: Artikel
Sprache:eng
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Zusammenfassung:Introduction. L’étude entre dans le cadre de valorisation des ressources de la pharmacopée africaine. Elle visait le recensement de plantes utilisées dans de la région de Thiès, centre du Sénégal, pour traiter le diabète et l'hypertension artérielle. Matériel et méthodes. Soixante-quinze (75) tradipraticiens, 78,66% d’hommes et 21,34% de femmes également répartis dans les trois départements de la région ont été interrogés sur un questionnaire et les données analysées quantitativement. Résultats. Sur 49 plantes recensées, 36,73% servaient au traitement du diabète, 26,53% à l’HTA et 36,73% pour les deux pathologies. Les plus citées furent : Sclerocarya birrea (18,05%), Combretum micrantum (16,9%), Rauwolfia vomitoria (9,98%), Catharantus roseus (7,32%), Balanites aegyptiaca (7,14%), Lonchocarpus sepium (7,35%) et Combretum glutinosum (6,62%). Les plus fréquemment prescrites étaient les mêmes : Sclerocarya birrea (15,46%), Combretum micrantum (14,9%), Rauwolfia vomitoria (8,39%), Balanites aegyptiaca (7,14%, Catharantus roseus (6%), Lonchocarpus sepium (5,84%) et Combretum glutinosum (5,84%). L’exploitation des feuilles (48,67%), racines (26,22%), fruits (15,44%), écorces (13,33%), graines (10,88%), fleurs (5,92%), bulbes (5,33%) et plantes entières (4,08%) permettait la préparation de décoctés (58,39%), d’infusés (44,28%), de poudres (18,53%), d’huiles (10,74%) essentiellement. Discussion. La position géographique de la région de Thiès, au centre du Sénégal, a permis d’enrôler des interlocuteurs de diverses ethnies pour une plus grande diversité de remèdes. Bien que nettement minoritaires, les tradipraticiennes avaient un important taux de fréquentation. Une convergence des pratiques est à noter en ce qui concerne les ressources utilisées et les préparations. La standardisation des procédures de prélèvement, de transformations et des doses administrées restent des écueils pour l’exploitation rationnelle de la Pharmacopée traditionnelle.
ISSN:2756-7362
DOI:10.57220/jatpb.v2i3.95