Du Destin au Travail

Dans cet article, j’essaie d’interpréter les premiers ouvrages de Jules Vuillemin comme une tentative de redéfinir la rationalité, et pas seulement comme un “moment” existentialiste, comme cela est souvent dit. De ce point de vue, je fais l’hypothèse d’une certaine continuité entre la première parti...

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Veröffentlicht in:Revista de Filosofia Moderna e Contemporânea 2020-09, Vol.8 (1), p.201-215
1. Verfasser: Philippe Claude Thierry Lacour
Format: Artikel
Sprache:ger
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Beschreibung
Zusammenfassung:Dans cet article, j’essaie d’interpréter les premiers ouvrages de Jules Vuillemin comme une tentative de redéfinir la rationalité, et pas seulement comme un “moment” existentialiste, comme cela est souvent dit. De ce point de vue, je fais l’hypothèse d’une certaine continuité entre la première partie de son oeuvre et la suite, plus franchement technique et épistémologique. J’essaie de défendre cette lecture en quatre temps. D’abord, je montre que si Vuillemin commence par une méditation sur le destin, c’est dans la mesure où ce dernier révèle une forme intégrale de rationalisme. Ensuite, Vuillemin identifie une ambivalence fondamentale au sein de la vie affective humaine, entre les émotions (négatives) et les sentiments (positifs). En conséquence, il confère une valeur éminente, à la fois ontologique et épistémique, au sentiment, en particulier celui de joie et d’effort. Enfin, Vuillemin fait du travail le principe de la réalité, dans sa dimension à la fois factuelle et normative. Je conclus en soulignant comment la double dialectique du travail (division des fonctions symboliques et historicité) implique naturellement le projet d’une nouvelle philosophie des sciences et de la connaissance.
ISSN:2317-9570
DOI:10.26512/rfmc.v8i1.34097