La symbolique de trois prénoms féminins dans "Les Vertueux" de Yasmina Khadra

Le prénom littéraire est le signe linguistique autour duquel se construit la compréhension du récit. L’auteur deLes Vertueux voue un culte immodéré pour les prénoms. D’ailleurs, lui-même écrit sous un nom de plume relatif aux prénoms de sa femmeYasminaKhadra.Nos différentes lectures des œuvres de l’...

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Veröffentlicht in:Onomástica desde América Latina 2025-01, Vol.6 (1), p.1-14
1. Verfasser: Bengoua, Soufiane
Format: Artikel
Sprache:eng
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Beschreibung
Zusammenfassung:Le prénom littéraire est le signe linguistique autour duquel se construit la compréhension du récit. L’auteur deLes Vertueux voue un culte immodéré pour les prénoms. D’ailleurs, lui-même écrit sous un nom de plume relatif aux prénoms de sa femmeYasminaKhadra.Nos différentes lectures des œuvres de l’auteur et en particulier la dernière en date, nous a poussé à nous intéresser aux prénoms attribués aux trois personnages féminins dans le roman, Abla, Lalla et Mariem. Nous pensons que, pour l’auteur,les prénoms appartiennent à des classes lexico-sémantiques au même titre qu’un sujet ou un verbe dans une phrase. Le prénom chez Khadraforge le personnage et non le contraire. Pour lui, le prénom est réel et non fictif et il apparaît comme une composante essentielle de l’écriture romanesque. L’acte de prénommer ces personnages est plus social que littéraire, car non seulement la portée sémantico-culturelle est prégnante, mais en plus, le lecteur averti[1] arrive à cerner l’épaisseur du personnage à travers le prénom.Nous tenterons à travers une analyse sémio-onomastique de cerner la portée symbolique du choix des prénoms féminins utilisés par l’auteur. Trois prénoms féminin relatifs aux trois figures emblématiques dans le récit constitueront le point de départ de cette progression. Nous allons inventorier tous les éléments discursifs relatifs aux trois personnages féminins et comparer leurs prénoms éponymes avec les données historiques, culturelles et religieuses locales pour mettre en exergue l’ampleur de la charge symbolique des prénoms. Cette progression s’appuie sur les travaux de Zonabend (2001) et Iliescu (2013) qui valorisent la conscientisation du personnage qui demeure un acte intimement lié à la dénomination.   [
ISSN:2675-2719
2675-2719
DOI:10.48075/odal.v6i1.32640