Jan radimský. Les composés italiens actuels

Le travail de Jan Radimský, qui s’est donné pour objectif d’étudier les tendances récentes de la composition en italien, s’inscrit bien dans la thématique du présent numéro consacré aux frontières externes et internes de la morphologie. Bien que la composition constitue un des modes « centraux » de...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Linguistica (Ljubljana) 2011-12, Vol.51 (1), p.395-398
1. Verfasser: Perko, Gregor
Format: Artikel
Sprache:eng ; ger
Schlagworte:
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:Le travail de Jan Radimský, qui s’est donné pour objectif d’étudier les tendances récentes de la composition en italien, s’inscrit bien dans la thématique du présent numéro consacré aux frontières externes et internes de la morphologie. Bien que la composition constitue un des modes « centraux » de formation de mots, elle n’a, en ce qui concerne les langues romanes, jamais joui du même intérêt que la dérivation. Les raisons en sont multiples et ne sauraient être imputables à une « productivité » peu élevée des procédés de composition: comme le montre d’ailleurs l’analyse de J. Radimský, la disponibilité de la plupart des procédés de composition ne fait aucun doute et les composés néologiques recensés par les dictionnaires sont nombreux. Les raisons de ce relatif désintérêt résident plutôt dans l’hétérogénéité de ce mode de for- mation qu’il est difficile de décrire par une seule composante linguistique. Peut-on cerner les procédés de composition par des règles morphologiques ou bien relèvent-ils de la syntaxe? Quelle y est la place de la composante lexicale et de la notion de « figement »? Les mots composés doivent-ils être considérés comme des unités construites, selon la définition qu’en a donnée Danielle Corbin, ou bien s’agit-il simplement d’unités lexicales complexes?
ISSN:0024-3922
2350-420X
DOI:10.4312/linguistica.51.1.395-398