Indications de l’abord vaginal en chirurgie urologique: à propos de 30 cas

Présenter les variables épidémiologiques des patientes qui ont été opérées par voie vaginale, présenter les pathologies en cause et leur prise en charge. Etude rétrospective portant sur les patientes opérées par voie vaginale entre novembre 2005 et novembre 2010 au Centre Hospitalier Régional de Lou...

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Veröffentlicht in:African journal of urology 2015-03, Vol.21 (1), p.30-35
Hauptverfasser: Diabaté, I., Sow, I., Bâ, A., Fall, V.
Format: Artikel
Sprache:eng ; fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Présenter les variables épidémiologiques des patientes qui ont été opérées par voie vaginale, présenter les pathologies en cause et leur prise en charge. Etude rétrospective portant sur les patientes opérées par voie vaginale entre novembre 2005 et novembre 2010 au Centre Hospitalier Régional de Louga pour des pathologies du bas appareil urogénital. Les renseignements concernant l’épidémiologie, les pathologies, le type d’intervention, les complications et résultats ont été obtenus de l’exploitation des dossiers. Trente (30) patientes étaient concernées par cette étude dont une opérée à deux reprises. L’âge moyen était de 42,17ans (extrêmes de 20ans à 70ans) avec un écart type de 15,06. La parité moyenne était de 4,06 (extrêmes de 1 à 10). Il a été noté 22 cas de prolapsus génito-urinaire (PGU) tous extériorisés, 6 cas de fistule vésico-vaginale (FVV), un cas de métastase péri-urétrale d’un choriocarcinome gestationnel et un cas de diverticule urétral lithiasique. Les composantes des PGU étaient : cystocèles (21 cas dont 11 cas isolés), hystérocèles (11 cas) et rectocèles (3 cas). Trois cas de PGU étaient associés à une incontinence urinaire d’effort (IUE). Toutes les patientes ont été opérées sans pose de renfort prothétique. Les interventions ont consistées en : une triple intervention périnéale (TIP) associée à une hystérectomie totale (11 cas dont 7 cas avec annexectomie bilatérale), une cure des cystocèles isolées avec colpopérinéorraphie postérieure (11 cas). Les IUE (3 cas) ont été corrigées selon Marion-Kelly. Toutes les FVV ont été traitées par dédoublement puis fermeture en plan séparé avec interposition d’un lambeau de Martius dans 5 cas. Le diverticule urétral a été résequé totalement après ablation des calculs. La métastase péri-urétrale du choriocarcinome gestationnel a également été réséquée et la perte de substance comblée par un lambeau de Martius. Il y a eu une transfusion dans 5 cas de TIP avec hystérectomie totale. Une brèche vésico-vaginale a été constatée après hystérectomie et a été résolue par simple drainage vésical. Aucun décès n’a été constaté. Le taux de satisfaction des patientes était de 86,66% avec un recul de 6 mois. Nous avons enregistré un échec et deux patientes ont été perdues de vue. La chirurgie urologique par voie vaginale est majoritairement pratiquée dans notre institution pour les PGU ; elle est avantageuse en matière de coût, de morbidité et de convalescence. Mais la question de l’usage de matériel prothétique qui
ISSN:1110-5704
1961-9987
DOI:10.1016/j.afju.2014.11.003