Comedia palaciega et tragi-comédie française au XVIIe siècle : adresse au lecteur et transfert littéraire dans la Cassandre de l'abbé Boisrobert

La littérature espagnole - et la Comedia en particulier - a surtout donné lieu à un mouvement de grande ampleur sur la scène française que la critique contemporaine s'accorde à identifier comme étant intégré par des oeuvres « à l'espagnole », les dramaturges ayant puisé directement ou indi...

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Veröffentlicht in:Revista de lenguas modernas 2010-06 (12), p.75
1. Verfasser: Quiel, Francisco Guevara
Format: Artikel
Sprache:eng
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Zusammenfassung:La littérature espagnole - et la Comedia en particulier - a surtout donné lieu à un mouvement de grande ampleur sur la scène française que la critique contemporaine s'accorde à identifier comme étant intégré par des oeuvres « à l'espagnole », les dramaturges ayant puisé directement ou indirectement sur un vaste répertoire à partir duquel ils ont procédé soit par reprise de certains motifs centraux, par contamination ou par translation, soit par refonte de pièces françaises elles-mêmes tirées de l'espagnol. Pour sa part, Christophe Couderc a bien signalé que ces comédies entraÎnent aussi le thème de la privanza et il note un aspect fondamental selon lequel : l'une des modulations caractéristiques de la palatine sera de faire alors du personnage disposant de la puissance absolue une femme, et non pas un homme, la « féminisation » de la tyrannie lui ôtant peut-être naturellement de la gravité et permettant au dramaturge de donner une importance majeure à des scènes de séduction féminine21. Le renseignement le plus ancien dont nous disposons aujourd'hui, à part la gazette en vers de Loret (voir plus bas, note 33), est celui de Tallemant des Réaux qui, dans ses Historiettes, considère que « Cassandre est la meilleure piece de théatre que Boisrobert ayt faite » (voir Historiettes, Paris, Gallimard, « La Pléiade », 1960, t. 1, p. 410), ce qui pourrait s'accorder d'une certaine façon à l'opinion exprimée par les frères Parfaict selon lesquels cette oeuvre est ce que l'abbé a fait « de plus passable » pour le théâtre (voir Claude et François Parfaict, Histoire du Theatre François, Paris, Le Mercier, 1745, t. 7, p. 411). Revista de Estudios literarios, Madrid, Faculté de Sciences de l'Information de l'Universidad Complutense de Madrid, n° 35, année XII, mars-juin 2007, 11 p. Ils figurent parmi les rares chercheurs à se pencher sur cette question. Revista de Estudios literarios, Madrid, Faculté de Sciences de l'Information de l'Universidad Complutense de Madrid, n° 35, année XII, mars-juin 2007, 11 p. Iline Anastasia, François Le Métel de Boisrobert (1592-1662).
ISSN:1659-1933
2215-5643