Virtue and Liberty: Italian Opera and Roman Self-Imaging in Britain, 1720-1742
En Angleterre, les opéras et les chanteurs italiens ont été, dès le départ, objets de ridicule et d’invectives. Cependant, les sommes d’argent importantes, le soutien et le mécénat dont cet art bénéficia de la part des élites intellectuelles, culturelles et politiques du royaume semble suggérer que...
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Veröffentlicht in: | LISA (Caen, France) France), 2008-02, Vol.6, p.36-60 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | En Angleterre, les opéras et les chanteurs italiens ont été, dès le départ, objets de ridicule et d’invectives. Cependant, les sommes d’argent importantes, le soutien et le mécénat dont cet art bénéficia de la part des élites intellectuelles, culturelles et politiques du royaume semble suggérer que l’opéra a joué un rôle politique et culturel dans le pays. Un quart des livrets d’opéra ont trait à l’antiquité romaine et l’opéra semble avoir eu une influence dans ce que Philipe Ayres appelle « Roman Self-Imaging », l’élaboration d’une image de soi comme Romain. Ayres n’englobe pas l’opéra italien parmi les arts qui ont illustré et défendu un état d’esprit fondé sur les deux piliers de la liberté et la vertu classiques, grâce auxquels les Britanniques se sont construits une image dérivée de la Rome républicaine et se sont façonnés en « oligarchie de vertu ». Cependant, il nous semble que les livrets d’opera seria italiens ont pu contribuer à ce processus en présentant des modèles avec lesquels les Britanniques ont pu s’identifier pour mieux les dépasser dans l’élaboration de leur image d’eux-mêmes en Romains. |
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ISSN: | 1762-6153 |
DOI: | 10.4000/lisa.1130 |