Les couleurs de Rome et de Florence
La couleur est un sujet d’actualité en Italie, en raison des intérêts économiques liés à la réutilisation, précédée de la restauration, des bâtiments des centres historiques, et aux phénomènes de dégradation des matériaux de construction des façades. Certaines interventions sur des monuments célèbre...
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Veröffentlicht in: | Bulletin du Centre de Recherche du Château de Versailles 2007, Vol.1 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | La couleur est un sujet d’actualité en Italie, en raison des intérêts économiques liés à la réutilisation, précédée de la restauration, des bâtiments des centres historiques, et aux phénomènes de dégradation des matériaux de construction des façades. Certaines interventions sur des monuments célèbres ont fait l’objet d'une importante couverture médiatique et ont déclenché un phénomène en chaîne dont les conséquences sont très surprenantes. La couleur chaude de Rome et celle, bien plus froide, de Florence sont modifiées de manière très sensible. À Rome, on assiste à un éclaircissement général de la couleur vers les tons du travertin ou de la couleur de l’air, au détriment des rouges et des jaunes ocres habituels. À Florence, on commence à voir des couleurs vives sur les façades des bâtiments, caractéristiques du xixe siècle ou bien des verts et des azurs plus typiques du xviie siècle, qui viennent de remplacer la bichromie traditionnelle du blanc de l'enduit et du gris de la pierre serena. Le rôle de l'architecte chargé de la conservation de ces monuments est le contrôle et la juste orientation de ces changements du goût.
Colour is an ongoing concern in Italy due to the economic benefits that can be obtained from the restoration and re-use of buildings at historical sites, and because of the deterioration of the construction materials used in facades. Some of the work carried out on famous monuments has received considerable media attention and triggered a chain reaction, the consequences of which are very surprising. The warm colours of Rome and the colder tones of Florence have been modified to a considerable degree. In Rome, colours have been generally lightened towards that of travertine, or that of the air, to the detriment of the usual reds and yellow ochres. In Florence, bright colours are appearing on facades, either those characteristic of the nineteenth century or else greens and blues more typical of the seventeenth century, which have replaced the traditional bicoloured effect of white mortar and grey serena stone. The role of the architect entrusted with the conservation of these monuments is to ensure the correct application of these changes in taste. |
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ISSN: | 1958-9271 1958-9271 |
DOI: | 10.4000/crcv.74 |