DE LA THÉORIE DE LA DEPENDENCIA: DE L’IMPORTATION À LA RÉCEPTION LOCALE À LUBUMBASHI | DOI: 10.12818/P.0304-2340.2018v73p283
La production de la connaissance déroule une partition des rôles entre le Nord et le Sud. La consommation des théories en Afrique démontre la dépendance de ce continent vis-à-vis des énoncés théoriques venant du Nord. Et pourtant certaines théories viennent du Sud global. C’est le cas de la théorie...
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Veröffentlicht in: | Revista da Faculdade de Direito (Belo Horizonte, Brazil) Brazil), 2018-12 (73) |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | La production de la connaissance déroule une partition des rôles entre le Nord et le Sud. La consommation des théories en Afrique démontre la dépendance de ce continent vis-à-vis des énoncés théoriques venant du Nord. Et pourtant certaines théories viennent du Sud global. C’est le cas de la théorie de la dépendance en vogue dans les années 1970 au moment du triomphe du « tiersmondisme ». Cette théorie vient de l’Amérique latine. Ce texte entend analyser la circulation de cette théorie de dependencia dans la ville de Lubumbashi et plus précisément à l’Université de Lubumbashi. La théorie de la dépendance a attiré beaucoup d’universitaires congolais lors des débats et dans des publications. Une tentative de dépassement de cette théorie a conduit au concept « d’auto-livraison ». C’est cette trajectoire de la circulation de cet énoncé discursif que ce texte tente de saisir avec comme site l’Université de Lubumbashi. La fin de la guerre froide a mis un coup de frein à ce dialogue entre Lubumbashi et l’Amérique latine. |
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ISSN: | 0304-2340 1984-1841 |