"I was tricked": understanding reasons for unintended pregnancy among sexually active adolescent girls
Résumé Contexte Alors que le gouvernement kenyan déploie des stratégies de haut niveau pour mettre fin aux grossesses chez les adolescentes d'ici 2030, il est nécessaire de bien cerner les facteurs qui favorisent les grossesses précoces non planifiées dans le pays. Dans cette étude, nous déterm...
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Veröffentlicht in: | Reproductive health 2021-01, Vol.18 (1), p.1-11 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Résumé Contexte Alors que le gouvernement kenyan déploie des stratégies de haut niveau pour mettre fin aux grossesses chez les adolescentes d'ici 2030, il est nécessaire de bien cerner les facteurs qui favorisent les grossesses précoces non planifiées dans le pays. Dans cette étude, nous déterminons la prévalence, les facteurs associés et les causes des grossesses non planifiées chez les adolescentes sexuellement actives (âgées de 15 à 19 ans) dans deux comtés du Kenya où le taux de grossesse adolescente est le plus élevé. Méthodologie Nous avons utilisé les données d'évaluation de base du programme « In Their Hands » (ITH). L'étude a adopté une approche mixte comprenant 1110 adolescentes sexuellement actives dans la composante quantitative et 19 adolescentes enceintes ou allaitantes dans la composante qualitative. Nous avons utilisé une régression logistique ajustée et non ajustée pour modéliser les facteurs associés à une grossesse non planifiée chez les répondantes. Pour ce qui est des données qualitatives, nous avons procédé à une analyse thématique afin d’examiner les facteurs expliquant les grossesses non planifiées chez les filles. Résultats Globalement, 42 % des répondantes ont vécu une grossesse non planifiée ; toutefois, des proportions plus élevées ont été observées chez les filles âgées de 19 ans (49,4 %), celles doublement orphelines (53,6 %), celles qui n'ont jamais utilisé de moyens contraceptifs (49,9 %), celles non scolarisées (53,8 %) et chez celles qui étaient mariées (55,6 %). Après ajustement des covariables pertinentes, les probabilités de grossesse non planifiée étaient plus élevées chez les filles qui résidaient dans des zones rurales (AOR:1,64, IC 95%:1,22-2,20), avaient un niveau d'éducation primaire ou aucune éducation formelle (AOR:1,50 IC 95%:1,11-2,02), et n'avaient jamais utilisé de contraceptifs (AOR:1,69 IC 95%-1,25-2,29) par rapport à leurs congénères. La fréquentation scolaire actuelle était associée à une réduction de 66 % de la probabilité d'être confrontée à une grossesse non planifiée. Les participantes à l'étude qualitative ont déclaré que le désir d'entretenir une relation, une mauvaise connaissance des contraceptifs, de fausses informations sur les effets secondaires des contraceptifs et le manque de mentors de confiance étaient les principales raisons de leurs grossesses non planifiées. Conclusion Un lourd fardeau lié aux grossesses non désirées existe parmi les adolescentes sexuellement actives de la zone étudiée |
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ISSN: | 1742-4755 |
DOI: | 10.1186/s12978-021-01078-y |