Figures du sage et du savoir païens dans le Libro de buen amor
Au-delà de la simple relation de dépendance à ses sources, le Libro de buen amor élabore diverses figures du sage antique, tantôt comme producteur et garant d’une parole d’autorité (Aristote), tantôt, au contraire, comme pur personnage au seuil de la fiction (Virgile). Dans les deux cas, le traiteme...
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Veröffentlicht in: | e-Spania 2013-06, Vol.15 (15) |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Au-delà de la simple relation de dépendance à ses sources, le Libro de buen amor élabore diverses figures du sage antique, tantôt comme producteur et garant d’une parole d’autorité (Aristote), tantôt, au contraire, comme pur personnage au seuil de la fiction (Virgile). Dans les deux cas, le traitement est largement parodique et remet en question une révérence trop stricte face au système des autorités. Le cas d’Ovide, qui relève conjointement des deux catégories précédentes, est particulièrement intéressant car il montre comment les noms liés à la tradition ovidienne (Ovidio, Nasón, mais aussi Pánfilo, don Amor, doña Venus…) sont autant de masques que l’archiprêtre peut successivement adopter et rejeter. Enfin, l’exemplum introductif des Grecs et des Romains est centré sur la transmission du savoir antique pour le placer au fondement du savoir de l’archiprêtre lui-même tout en offrant une représentation de sa part d’incertitude. |
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ISSN: | 1951-6169 1951-6169 |
DOI: | 10.4000/e-spania.22403 |