Tra corti e campi di battaglia: Alfonso d’Avalos, Luigi Tansillo e le affinità elettive tra petrarchisti napoletani e spagnoli
Parmi toutes les capitales qui firent partie du grand Empire de Charles-Quint, Naples semble, à partir du séjour de Garcilaso, le lieu idéal pour l’exercice de la poésie lyrique. Le mariage des armes et des lettres (armas y letras) y était déjà très avancé et était devenu la devise d’une nouvelle pl...
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Veröffentlicht in: | e-Spania 2012-06, Vol.13 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | spa |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Parmi toutes les capitales qui firent partie du grand Empire de Charles-Quint, Naples semble, à partir du séjour de Garcilaso, le lieu idéal pour l’exercice de la poésie lyrique. Le mariage des armes et des lettres (armas y letras) y était déjà très avancé et était devenu la devise d’une nouvelle pléiade de pétrarquistes. Leur intérêt pour la poésie leur avait fait développer dès la fin du XVe siècle, en marge de leur occupation principale, le service militaire, une constante pratique de la poésie, anticipant le modèle du parfait courtisan, que les élites espagnoles allaient imiter. Dans ce processus de modélisation, une place particulière revient à Alfonso d’Ávalos, marquis del Vasto, et à Luigi Tansillo, dont les manuscrits de poésies pour le IIIe duc de Sessa connurent une importante diffusion en Espagne, où ils croisèrent l’expérience lyrique de Gutierre de Cetina. Celui-ci, à la suite de Tansillo, allait introduire dans la poésie espagnole la forme métrique du madrigal, que ni Garcilaso ni Boscán n’avaient pratiquée. |
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ISSN: | 1951-6169 |
DOI: | 10.4000/e-spania.21383 |