LA MÉTAPHORE CORNÉLIENNE

On peut dire la même chose par une comparaison explicite ou par une métaphore équivalente. Corneille n’aime pas les demi-mesures, il préfère toujours l’acte de métaphorisation. Toutes les figures se rattachent d’une façon ou d’une autre à l’argumentation, toutes peuvent y jouer un rôle. L’un des typ...

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Veröffentlicht in:Studii și cercetări filologice. Seria Limbi romanice 2009-06, Vol.1 (5), p.48-59
1. Verfasser: Vasile RADULESCU
Format: Artikel
Sprache:spa
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Beschreibung
Zusammenfassung:On peut dire la même chose par une comparaison explicite ou par une métaphore équivalente. Corneille n’aime pas les demi-mesures, il préfère toujours l’acte de métaphorisation. Toutes les figures se rattachent d’une façon ou d’une autre à l’argumentation, toutes peuvent y jouer un rôle. L’un des types de raisonnement est le raisonnement analogique (par analogie). Au sens strict, l’analogie se distingue de la ressemblance. Cette dernière relie deux termes : A est comme B. L’analogie relie deux relations, comme dans la proportion mathématique, qui en est un cas particulier. On peut la définir par la formule « A est à B ce que C est à D », Dans le cas de la comparaison et surtout de la métaphore, qu’il s’agisse de la ressemblance ou de l’analogie, le mécanisme argumentatif consiste à projeter sur un des pôles, élément ou structure qui constitue le thème, ce qui est vrai de l’autre, le phore. Avec la comparaison, deux domaines sont rapprochés par un outil grammatical et logique explicite, si bien qu’ils restent distincts et qu’il n’y a pas d’assimilation.
ISSN:1843-3979