Invasion and distribution of the redclaw crayfish, Cherax quadricarinatus, in Martinique

The redclaw crayfish, Cherax quadricarinatus, was introduced to Martinique Island for aquaculture purposes in 2004, in an attempt to revitalize the freshwater crustacean aquaculture sector. In 2015, three wild populations were discovered during an electrofishing survey on fish diversity. In 2018, a specific crayfish survey was performed at night using spotlighting and baited traps at 34 sites throughout the island. The species was mostly found in the center and northern part of the island, specifically, a total of 105 specimens were captured in eight streams and five closed water bodies. We sequenced a 491 base-pair fragment of the COI gene to understand the invasion history and pathway from the presumed source population at the Mangatal hatchery. Among the eight haplotypes found, three were dominant, of which, two occurred in the Mangatal hatchery. As crayfish are sold alive, there is a high risk of further human-mediated introductions across the island hydrographic basins. Thus, the distribution of this species could rapidly expand throughout Martinique freshwater ecosystems, with ecological impacts on native communities yet to be determined and requiring urgent investigation. L'écrevisse à pinces rouges, Cherax quadricarinatus , a été introduite en Martinique à des fins aquacoles en 2004, dans le but de revitaliser le secteur de l'aquaculture des crustacés d'eau douce. En 2015, trois populations sauvages ont été découvertes lors d'une étude sur la diversité des poissons par pêche électrique. En 2018, une étude spécifique sur les écrevisses a été réalisée de nuit à l'aide de lampes torche et de pièges appâtés sur 34 sites de l'île. L'espèce a été trouvée principalement dans le centre et le nord de l'île, plus précisément, un total de 105 spécimens a été capturés dans huit cours d'eau et cinq plans d'eau. Nous avons séquencé un fragment de 491 paires de bases du gène COI afin de comprendre l'histoire et le cheminement de l'invasion à partir de la population source présumée de l'écloserie Mangatal. Parmi les huit haplotypes trouvés, trois étaient dominants, dont deux dans l'écloserie de Mangatal. Comme les écrevisses sont vendues vivantes, il existe un risque élevé de nouvelles introductions d'origine humaine dans les bassins hydrographiques de l'île. Ainsi, la distribution de cette espèce pourrait rapidement s'étendre à l'ensemble des écosystèmes d'eau douce de la Martinique, avec des impacts écologiques sur les communautés indigènes qui restent à détermi