Détresse morale et conséquences psychologiques et fonctionnelles négatives chez les thérapeutes respiratoires canadiens ayant envisagé de quitter leur poste clinique pendant la pandémie de COVID-19

Introduction. Les thérapeutes respiratoires ont été confrontés à des situations moralement difficiles tout au long de la pandémie de COVID-19, en particulier le fait d’avoir peu de ressources pour effectuer leur travail ou encore la participation à des appels vidéo avec les familles de patients mour...

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Veröffentlicht in:Chronic diseases in Canada 2023-11, Vol.43 (10/11), p.515-527
Hauptverfasser: D’Alessandro-Lowe, Andrea M., Ritchie, Kimberly, Brown, Andrea, Easterbrook, Bethany, Xue, Yuanxin, Pichtikova, Mina, Altman, Max, Beech, Isaac, Millman, Heather, Foster, Fatima, Hassall, Kelly, Levy, Yarden, Streiner, David L., Hosseiny, Fardous, Rodrigues, Sara, Heber, Alexandra, O’Connor, Charlene, Schielke, Hugo, Malain, Ann, McCabe, Randi E., Lanius, Ruth A., McKinnon, Margaret C.
Format: Artikel
Sprache:eng ; fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Introduction. Les thérapeutes respiratoires ont été confrontés à des situations moralement difficiles tout au long de la pandémie de COVID-19, en particulier le fait d’avoir peu de ressources pour effectuer leur travail ou encore la participation à des appels vidéo avec les familles de patients mourants. La détresse morale (c’est-à-dire la détresse psychologique résultant de l’interdiction de suivre un plan d’action reconnu et approprié d’un point de vue éthique) est associée à une foule de conséquences psychologiques et fonctionnelles négatives (dépression, anxiété, symptômes du trouble de stress post‑traumatique [TSPT], déficience fonctionnelle, etc.) et au fait d’envisager de quitter son poste. L’objectif de cette étude était de comprendre l’effet de la détresse morale et de ses conséquences psychologiques et fonctionnelles sur le fait que des thérapeutes respiratoires canadiens aient envisagé de quitter leur poste clinique pendant la pandémie de COVID‑19.Méthodologie.Des thérapeutes respiratoires canadiens (N = 213) ont répondu à un sondage en ligne entre février et juin 2021. Des caractéristiques inividuelles de base (âge, sexe/genre, etc.) ont été recueillies, ainsi que des mesures psychométriques validées de la détresse morale, de la dépression, de l’anxiété, du stress, du TSPT, de la dissociation, de la déficience fonctionnelle, de la résilience et des expériences négatives vécues durant l’enfance.Résultats. Un thérapeute respiratoire sur quatre a déclaré envisager de quitter son poste en raison d’une détresse morale. Ceux qui envisageaient de le faire ont fait état de niveaux élevés de détresse morale et de conséquences psychologiques et fonctionnelles négatives comparativement aux thérapeutes respiratoires qui n’envisageaient pas de quitter leur poste. Plus de la moitié (54,5 %) de ceux qui envisageaient de quitter leur poste ont obtenu un score supérieur au seuil indiquant un diagnostic potentiel de TSPT. Le fait d’avoir déjà envisagé de quitter un poste auparavant en raison d’une détresse morale et le fait d’avoir effectivement quitté un poste antérieur augmentaient significativement la probabilité d’envisager de quitter son poste, tout comme la détresse morale liée au système et les symptômes de TSPT, mais la contribution de ces derniers facteurs était faible.Conclusion.Les thérapeutes respiratoires canadiens qui envisageaient de quitter leur poste en raison d’une détresse morale ont signalé des niveaux élevés de détresse et de conséquences ps
ISSN:2368-7398
2368-7398
2368-738X
DOI:10.24095/hpcdp.43.10/11.04f