Farmers' knowledge and management practices of the fall armyworm (Spodoptera frugiperda Smith) in Burkina Faso

Description du sujet. La chenille légionnaire d'automne Spodoptera frugiperda Smith a récemment envahi les pays d'Afrique subsaharienne où elle cause des pertes importantes au maïs depuis 2016. Objectifs. Dans cette étude, nous avons examiné les connaissances des agriculteurs sur la chenil...

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Veröffentlicht in:Biotechnologie, agronomie, société et environnement agronomie, société et environnement, 2022-12, Vol.26 (4), p.191-197
Hauptverfasser: Ahissou, Besmer Régis, Sawadogo, Wendnéyidé Mathieu, Bokonon-Gant, Aimé H, Somda, Irénée, Verheggen, François
Format: Artikel
Sprache:eng
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Beschreibung
Zusammenfassung:Description du sujet. La chenille légionnaire d'automne Spodoptera frugiperda Smith a récemment envahi les pays d'Afrique subsaharienne où elle cause des pertes importantes au maïs depuis 2016. Objectifs. Dans cette étude, nous avons examiné les connaissances des agriculteurs sur la chenille légionnaire d'automne, les modifications de pratiques de gestion des bioagresseurs et la sécurité liée à l'utilisation des insecticides que les agriculteurs utilisent depuis l'invasion récente du ravageur au Burkina Faso. Méthode. Les données ont été collectées au travers d'une large enquête menée auprès de 197 producteurs de maïs. Résultats. La majorité des agriculteurs (96%) ont été victimes de l'invasion de la chenille légionnaire d'automne, principalement sur le maïs, mais également sur le sorgho et le riz. Très peu (7 %) utilisaient des insecticides dans cette culture avant l'arrivée du ravageur. Depuis, 84 % d'entre eux utilisent des insecticides chimiques, mais des mesures variées ont également été mises en place : des pratiques culturales (48 %) telles que les semis précoces, associations culturales et fertilisation ; la lutte physique (29 %, écrasement des larves, application de sable et cendre de bois) et des applications d'extraits aqueux d'Azadirachta indica et Khaya senegalensis (12 %). La plupart des agriculteurs n'utilisent pas d'équipement de protection individuelle lors de la manipulation des insecticides. Bien qu'ils puissent nommer plusieurs ennemis naturels de la chenille légionnaire d'automne sur la base des photographies qui leur sont présentées, ils sont généralement incapables de décrire leur rôle bénéfique. Conclusions. Nous recommandons d'évaluer l'efficacité des alternatives aux insecticides chimiques, de publier des informations sur les substances disponibles localement qui contrôlent efficacement la chenille légionnaire d'automne, et de former les agriculteurs aux bonnes méthodes d'application des insecticides et à la reconnaissance des ennemis naturels.
ISSN:1370-6233
1780-4507
DOI:10.25518/1780-4507.19909