Diabète en milieu urbain de Ouagadougou au Burkina Faso: profil épidémiologique et niveau de perception de la population adulte

INTRODUCTION: l'accroissement rapide de la prévalence du diabète sucré en Afrique subsaharienne constitue un problème de santé public. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime qu'à l'horizon 2025, l'augmentation la plus significative de la prévalence du diabète sera...

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Veröffentlicht in:The Pan African medical journal 2015, Vol.20 (146)
Hauptverfasser: Christian, Georges Rosario, Yaméogo, Clément, Samandoulougou, André, Yaméogo, Nobila Valentin, Kologo, Koudougou Jonas, Toguyeni, Jean Yves, Zabsonré, Patrice
Format: Artikel
Sprache:eng
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Beschreibung
Zusammenfassung:INTRODUCTION: l'accroissement rapide de la prévalence du diabète sucré en Afrique subsaharienne constitue un problème de santé public. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime qu'à l'horizon 2025, l'augmentation la plus significative de la prévalence du diabète sera enregistrée dans les pays en développement. Ceux-ci devraient abriter 75% des patients diabétiques du monde. Outre ses complications métaboliques, le diabète est un facteur de risque cardiovasculaire majeur. Le but de notre étude était de decrire le profil épidémiologique du diabète et d'évaluer le niveau de perception de la maladie par une population africaine en milieu urbain de Ouagadougou. METHODES: le diabète a été défini chez tout sujet ayant une glycémie casuelle supérieure à 2 g/L ou une glycémie à jeun supérieur ou égale à 1,26 g/L (e" 7 mmol/L) à deux controles d'une semaine d'intervalle. Etaient considérés diabétique, les sujets déjà suivis et ceux nouvellement dépistés par l'etude. RESULTATS: l'étude a inclus 1532 personnes, d'âge compris entre 25 et 64 ans dont 55,6% d'hommes et 44,4% de femmes. L'âge moyen était 36,10 11,19 ans. La tranche d'âge de 25 à 34 ans était la plus représentée avec une proportion de 57,1%. La glycémie moyenne était de 1,04 g/L, la proportion des femmes ayant une hyperglycémie était statistiquement plus importante que celle des hommes (p= 0,05). Près de 81,3% de la population ignoraient que le diabète était un facteur de risque cardiovasculaire. CONCLUSION: il est urgent de mettre en place un programme national de lutte contre le diabète sucré et les autres maladies non transmissibles au Burkina Faso.
ISSN:1937-8688
1937-8688
DOI:10.11604/pamj.2015.20.146.3249