Évaluation de la marchabilité de trois environnements urbains de la région métropolitaine montréalaise à partir de l’outil MAPPA
La marche se pose désormais comme une priorité de santé publique et en aménagement. En outre, on souhaite l’inclure en combinaison avec d’autres modes de transports. Marcher n’est pas toujours possible ou agréable, ni réaliste selon les différents environnements fréquentés. Certains territoires peuv...
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Veröffentlicht in: | VertigO : la revue électronique en sciences de l'environnement 2016-09, Vol.16-2 (2) |
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Hauptverfasser: | , , |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng ; fre |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | La marche se pose désormais comme une priorité de santé publique et en aménagement. En outre, on souhaite l’inclure en combinaison avec d’autres modes de transports. Marcher n’est pas toujours possible ou agréable, ni réaliste selon les différents environnements fréquentés. Certains territoires peuvent être qualifiés à priori de peu « marchables » comme la banlieue, alors que d’autres répondent au postulat voulant que les quartiers centraux soient plus favorables aux déplacements à pieds. En explorant le concept de « marchabilité » et en utilisant l’outil MAPPA (Marchabilité pour les personnes agées), nous évaluerons dans cette étude trois quartiers résidentiels de la région métropolitaine de Montréal après avoir construit une typologie classant les segments de la rue selon leur potentiel de marche. Ces trois secteurs urbains ont été choisis en fonction des différentes phases économiques qui se sont succédées historiquement au Québec : 1) Vieux-Rosemont – ancien quartier ouvrier; 2) Duvernay–Laval – banlieue d’après-guerre; 3) Bois-Franc–Arrondissement Saint-Laurent – nouvel urbanisme. Dans un quartier ouvrier d’avant l’ère automobile, la marchabilité est élevée et les destinations de proximité sont nombreuses. En banlieue, le potentiel piétonnier n’est pas aussi faible que ce que nous avons supposé. La forme urbaine développée autour de la voiture propose une bonne marchabilité, qui est cependant essentiellement locale et ludique. Dans le quartier du nouvel urbanisme, la vaste majorité des rues offrent un excellent potentiel piétonnier. Les segments de rue les moins favorables sont cependant ceux menant à des aménités. Ainsi, une bonne marchabilité prévue « sur le papier » ne suffit pas sans la planification de mixité et de diversité fonctionnelles.
The walk became a public health priority in urban planning. In addition, walking need to be included in combination with almost all types of transport. However, walking is not always possible or enjoyable or even feasible within different urban environments. Some areas can be described as not “walkable” like the suburbs, while others correspond to the assumption that the central neighbourhoods are more favourable to pedestrians. By exploring the concept of walkability and using the MAPPA tool, we evaluate in the study three residential neighbourhoods in the greater Montréal. To compare neighbourhoods, we constructed a typology that classifies street segments from their low to more walkability potential. These |
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ISSN: | 1492-8442 1492-8442 |
DOI: | 10.4000/vertigo.17774 |