Comprendre Pourquoi J’Agis
In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content: "'De deux choses l’une : ou [la personne qui agit] est une personne, elle demeure la même, et ses actes expliquent entièrement ce qu’elle est ; ou ses actes peuvent toujours être interrogés comme des événements du monde,...
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Veröffentlicht in: | Revista de Filosofia Antiga 2019-04, Vol.1 (Supplement), p.256-267 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng ; ger |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:
"'De deux choses l’une : ou [la personne qui agit] est une personne, elle demeure la même, et ses actes expliquent entièrement ce qu’elle est ; ou ses actes peuvent toujours être interrogés comme des événements du monde, et elle n’est jamais la même qu’elle-même. Car inversement, l’acte est d’autant plus un vrai acte (et non un simple événement naturel du monde) qu’il ne surgit pas de ce que sont les choses, mais change la face du monde. Il est lui-même cette face changée du monde' [Francis Wolff, Dire le monde].
Telle est l’antinomie de la relation de l’agent à son action que décrit Francis Wolff dans le troisième chapitre de Dire le monde.Pour penser l’action, il faut concevoir dans le même mouvement un agent qui soit la cause de l’action sans que cette action soit l’effet de ce qu’est l’agent. La solution que Francis Wolff fournit à l’antinomie, dans le quatrième chapitre de Dire le monde, repose sur le « je » et sur le concept de « j’agis ». Il ne s’agit pas ici d’en faire le commentaire, mais de trouver dans cette résolution une source d’inspiration pour envisager la conscience de l’agent lorsqu’il agit." |
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ISSN: | 1981-9471 1981-9471 |
DOI: | 10.11606/issn.1981-9471.v1iSupplementp256-267 |