La maladie du poumon des éleveurs d´oiseaux chez un enfant: à propos d´un cas rare et inhabituel

La pathologie du poumon des éleveurs d´oiseaux fait partie des pneumopathies d´hypersensibilité, elle est secondaire à une réaction immuno-allergique aux antigènes aviaires. Cette entité demeure rare chez l´enfant. Elle constitue les deux tiers des pneumopathies d´hypersensibilité. Le diagnostic de...

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Veröffentlicht in:The Pan African medical journal 2020-10, Vol.37 (189)
Hauptverfasser: Jallouli Abderrahmane, Fakiri, Karima El, Rada Noureddine, Draiss Ghizlane, Bouskraoui Mohammed
Format: Artikel
Sprache:eng ; fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:La pathologie du poumon des éleveurs d´oiseaux fait partie des pneumopathies d´hypersensibilité, elle est secondaire à une réaction immuno-allergique aux antigènes aviaires. Cette entité demeure rare chez l´enfant. Elle constitue les deux tiers des pneumopathies d´hypersensibilité. Le diagnostic de cette maladie n´est pas si aisé. Il repose sur un faisceau d´arguments. Nous rapportons une observation singulière d´une fille de 7 ans, ayant comme antécédent un terrain d´atopie familiale, traitée initialement comme asthme devant des épisodes de dyspnée sifflante et une toux sans amélioration. La symptomatologie s´est aggravée par l´installation d´une dyspnée au repos, compliquée d´une détresse respiratoire cyanosante dans un contexte d´altération de l´état général. L´examen clinique a retrouvé un enfant ayant un retard pondéral, une cyanose péribuccale avec un hippocratisme digital. L´auscultation pulmonaire a objectivé des râles crépitants bilatéraux. La radiographie du thorax a mis en évidence un syndrome interstitiel bilatéral. La tomodensitométrie (TDM) thoracique a montré un aspect en verre dépoli diffus. Le bilan biologique a révélé une hyperéosinophilie avec une hyper-IgE, et a écarté une tuberculose, une mucoviscidose, un déficit immunitaire. La reprise de l´interrogatoire a montré un contact avec les oiseaux. Les sérologies de la maladie du poumon des éleveurs d´oiseaux étaient positives. La patiente est mise sous corticothérapie inhalée avec éviction de l´expositions aux oiseaux. Après un recul de 2 mois, l´évolution était favorable. Etant donné que les signes de la maladie du poumon des éleveurs d´oiseaux sont non spécifiques, elle doit être évoquée devant toute symptomatologie respiratoire avec la notion de contact aux antigènes aviaires.
ISSN:1937-8688
1937-8688
DOI:10.11604/pamj.2020.37.189.26003