Piqûres, brûlures et autres « violences » : socialisation des agressivités végétales
Sous tous les climats propices aux végétaux, il y a des épines, des feuilles tranchantes, des sucs caustiques, des saveurs piquantes et brûlantes. Le séminaire d’ethnobotanique de Salagon souhaite s’intéresser cette année au vulnérant et au caustique, à ce qui blesse ou brûle le corps au-dehors comm...
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Zusammenfassung: | Sous tous les climats propices aux végétaux, il y a des épines, des feuilles tranchantes, des sucs caustiques, des saveurs piquantes et brûlantes. Le séminaire d’ethnobotanique de Salagon souhaite s’intéresser cette année au vulnérant et au caustique, à ce qui blesse ou brûle le corps au-dehors comme en-dedans. Bon nombre de ces plantes sont « socialisées ». Les sociétés savent remédier aux accidents qu’elles provoquent. Elles associent aussi les agressivités végétales à des récits étiologiques, voire à des mythologies, à des histoires, à des emplois multiples. Nous inclurons également le domaine alimentaire où des formes d’agressivité végétale continuent aujourd'hui à être recherchées, travaillées, sélectionnées pour elles-mêmes. Les saveurs piquantes et brûlantes représenteront donc la « part contemporaine » de « l’hostilité socialisée » des plantes. |
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ISSN: | 2107-5646 |
DOI: | 10.58079/12c0 |