Appartenance et inquiétude : perspectives littéraires et philosophiques
La notion d’appartenance connaît une certaine fortune dans la philosophie française contemporaine : c’est une tension centrale dans l’œuvre de Derrida, c’est le concept-clef de la cosmologie phénoménologique de Renaud Barbaras, et c’est un thème central, plus pragmatiquement, de l’enquête sur la man...
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Zusammenfassung: | La notion d’appartenance connaît une certaine fortune dans la philosophie française contemporaine : c’est une tension centrale dans l’œuvre de Derrida, c’est le concept-clef de la cosmologie phénoménologique de Renaud Barbaras, et c’est un thème central, plus pragmatiquement, de l’enquête sur la manière de parler des lieux qu’on aime proposée par Joëlle Zask. Ce que dit ce concept, c’est le drame (plus ou moins heureux ou tragique selon les auteurs) de la subjectivité́ qui peut se résumer ainsi : le je se développe dans un espace qui le détermine — et en ce sens il appartient à un sol—, mais, dans le même temps, son vécu consiste à prendre possession de ce sol pour activement en faire son lieu de vie, réorganiser le donné pour en faire un lieu à soi. L’appartenance rencontre alors nécessairement une tension : l’effort pour faire sien, exister avec et dans un chez soi se heurte nécessairement à ce que nous ne pouvons abstraire et avec lequel il faut composer. |
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ISSN: | 2107-5646 |
DOI: | 10.58079/11udr |