Une affaire sans importance ? L’exécution de l’œuvre à l’épreuve de pratiques conceptuelles

Dans les années 1960, différents artistes n’ont pas manqué de faire état de l’importance relative qu’ils accordaient à l’exécution de leurs œuvres. Sol Lewitt qualifiait celle-ci en 1967 de simple formalité (perfunctory affair), Robert Filliou posait en 1968 son principe d’équivalence (bien fait, ma...

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1. Verfasser: Calenda
Format: Dataset
Sprache:eng
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Zusammenfassung:Dans les années 1960, différents artistes n’ont pas manqué de faire état de l’importance relative qu’ils accordaient à l’exécution de leurs œuvres. Sol Lewitt qualifiait celle-ci en 1967 de simple formalité (perfunctory affair), Robert Filliou posait en 1968 son principe d’équivalence (bien fait, mal fait, pas fait) et dans sa Déclaration d’intentionde la même année, Lawrence Weiner estimait que pour exister, l’œuvre n’avait pas forcément besoin d’être exécutée. Ce sont là certes des affirmations qui tiennent de l’adoption d’une posture, mais cela n’empêche pas qu’elles permettent de revoir la façon dont est pensée l’exécution des œuvres. La session que nous proposons examine le faire artistique tel qu’il est mis à l’épreuve de sa dissociation d’avec la réalisation matérielle des pièces. Si ledeskillingou perte de compétences techniques que déplorait Jan Burn ne s’est pas produit, il n’en est pas moins qu’il nous faut nous interroger sur ce que faire veut dire pour un-e artiste quand il-elle déclare que l’exécution de l’œuvre ne doit pas nécessairement avoir lieu...
ISSN:2107-5646
DOI:10.58079/10fy