Littérature et mobilité
Les écrivains, quoiqu’ils écrivent en français, n’ont jamais quitté leur langue maternelle, et conséquemment, leur langue et leurs origines. Le français côtoie les autres langues dans une symbiose qui rappelle la Tour de Babel. Driss Chraïbi, Ahmadou Kourouma, Tahar Benjelloun ou Léopold Sédar Sengh...
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Format: | Dataset |
Sprache: | eng |
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Zusammenfassung: | Les écrivains, quoiqu’ils écrivent en français, n’ont jamais quitté leur langue maternelle, et conséquemment, leur langue et leurs origines. Le français côtoie les autres langues dans une symbiose qui rappelle la Tour de Babel. Driss Chraïbi, Ahmadou Kourouma, Tahar Benjelloun ou Léopold Sédar Senghor manifestent clairement cette dualité dans leurs écrits. Cette mobilité est une source de richesse pour la langue française, plus accueillante et plus à même de se mouvoir dans un monde qui bouge. L’exil n’est jamais totalement vécu comme une finitude, il est toujours une parenthèse où le passé rappelle le présent et le futur. La complétude de l’exilé se trouve dans cette possibilité de vivre la diversité comme une norme, y compris dans les langues qui l’habitent. Le colloque questionnera le rapport entre la littérature et la mobilité, toutes les mobiltés : exil, voyage, errance, exode, migration... |
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ISSN: | 2107-5646 |
DOI: | 10.58079/105d |