10. Ali Oumar, accueillant de déplacés et réfugiés de la crise Boko Haram (récit d'un fragment de vie)

Ali Oumar est guide religieux et imam d’une mosquée secondaire à Lougguéo (Maroua). Il a accueilli plusieurs réfugiés et déplacés dans sa concession. Il est de l’ethnie arabe choa. *** Ce travail a été supervisé par SAÏBOU ISSA, Coordonnateur du Centre d'Études et de Recherche en Paix, Sécurité...

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Hauptverfasser: WARAYANSSA MAWOUNE, TIO BABENA, Gilbert Willy, ASTA MERE, Rachel, GUIMAYE, Juventus, ALI OUMAR
Format: Video
Sprache:eng
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Beschreibung
Zusammenfassung:Ali Oumar est guide religieux et imam d’une mosquée secondaire à Lougguéo (Maroua). Il a accueilli plusieurs réfugiés et déplacés dans sa concession. Il est de l’ethnie arabe choa. *** Ce travail a été supervisé par SAÏBOU ISSA, Coordonnateur du Centre d'Études et de Recherche en Paix, Sécurité et Intégration. *** La crise Boko Haram, débutée en 2009, a provoqué le déplacement des populations des zones frontalières vers la capitale de la région de l’Extrême-Nord. Le champ des crisis studies a quelque peu négligé les problématiques linguistiques au détriment des dynamiques et phénomènes sociopolitiques des migrations internes et transfrontalières. Douze ans après le déclenchement de ce conflit, la petite enquête de terrain, financée par le Centre d’Études et de Recherche en Paix, Sécurité et Intégration (CERPSI), revient vers les déplacés et les réfugiés dans l’optique de recueillir des données qualitatives sur les stéréotypes, la stigmatisation et l’adaptation des victimes de la guerre. Il a principalement été question de capter, dans les récits de vie, les mécanismes conflictuels qui provoquent les stigmatisations ethnolinguistiques des déplacés désormais installés dans la ville de Maroua. Le jeu de données qui est présenté ici est ouvert à la communauté scientifique, aux différents acteurs sociaux et aux organisations qui opèrent sur les questions de crise en général et au Sahel en particulier. Il est composé de dix entretiens dans lesquels les victimes racontent leur trajectoire, leurs traumatismes et leur résilience.
DOI:10.5281/zenodo.6820451