ATI : Valorène Valorisation de pneus usagés

A l’heure où le réchauffement climatique est au coeur des débats et des préoccupations, il est indispensable que certaines actions soient mises en oeuvre pour limiter l’influence de la pollution sur le climat. Les caoutchoucs sont des polymères et plus précisément des élastomères. Il est important d...

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Hauptverfasser: Ciurans Oset, Marina, Gerard, Théo, Mignot, Stéphane
Format: Dissertation
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:A l’heure où le réchauffement climatique est au coeur des débats et des préoccupations, il est indispensable que certaines actions soient mises en oeuvre pour limiter l’influence de la pollution sur le climat. Les caoutchoucs sont des polymères et plus précisément des élastomères. Il est important de mettre l’accent sur le fait que les caoutchoucs, et en particulier ceux utilisés dans les pneumatiques, sont composés de plus de 200 constituants (élastomères, additifs, fils d’acier, noir de carbone, etc…). Cela implique que leur recyclage est bien plus difficile à réaliser que dans le cas d’un thermoplastique par exemple. La production mondiale de caoutchouc en 2012 était de 26 mégatonnes, dont environ 15 millions de tonnes de caoutchouc synthétique. On peut se demander pourquoi il serait nécessaire de produire du caoutchouc synthétique alors que l’on peut déjà en produire grâce à la nature. Il se trouve que le caoutchouc synthétique possède de meilleures propriétés indispensables pour certaines applications. Cependant, celui-ci est produit à partir de ressources épuisables. Le caoutchouc naturel, quant à lui, est produit à partir de la culture de l’hévéa, principalement en Asie du sud-est (Thaïlande, Indonésie…). Une telle production génère nécessairement une quantité de déchets conséquente. C’est dans ce contexte que la société Valorène fut créée, en 2012. Cette société s’est installée sur le site de Kléber (à Toul), qui n’est autre que l’ancienne usine Michelin. Valorène se restreignait à l’origine au seul secteur des pneumatiques. Mais par soucis de demandes trop limitées, elle a décidé d’élargir son champ d’action en valorisant tous les déchets élastomères de manière générale, tout cela à la demande des industriels. Après avoir récupéré les déchets élastomères, la société transforme le produit en granulat, qui peut être réutilisé pour d’autres applications (revêtement du sol pour des aires de jeux par exemple). La valorisation présente l’avantage de réutiliser les matières déjà produites, réduisant ainsi la consommation des ressources épuisables. En ce sens Valorène s’implique dans une optique de « protection » de l’environnement. Cette technique présente toutefois un inconvénient trop important pour être négligé puisque les caoutchoucs valorisés possèdent des propriétés mécaniques réduites par rapport aux caoutchoucs « neuf ». Inutile alors de préciser que la recherche sur l’amélioration de ce procédé s’impose. Il faut en effet attirer une clientèle pl