La fin du notaire. Une figure en question (1945‑1959)
Cet article analyse la figure du notaire au moment de sa décadence. Pour ce faire, l’analyse s’attache d’abord à présenter la figure classique du notaire dans deux oeuvres du xixe siècle : La terre paternelle (Lacombe, 1846) et Charles Guérin (Chauveau, 1846). La démonstration travaille ensuite à pr...
Gespeichert in:
Veröffentlicht in: | Tangence (Rimouski) 2024 (134), p.19-42 |
---|---|
1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
Tags: |
Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
|
Zusammenfassung: | Cet article analyse la figure du notaire au moment de sa décadence. Pour ce faire, l’analyse s’attache d’abord à présenter la figure classique du notaire dans deux oeuvres du xixe siècle : La terre paternelle (Lacombe, 1846) et Charles Guérin (Chauveau, 1846). La démonstration travaille ensuite à présenter les écarts faits en regard de cette figure, dans les années 1940-1970. Ceux-ci prennent la forme d’une valorisation du risque (mobilier et non plus immobilier) et d’une mise de l’avant de « l’actif » contre le « passif ». Les textes d’Adrienne Choquette (1948), Pierre Gélinas (1959) et Hubert Aquin (1953 ; 1959 ; 1972) sont analysés dans cette optique. Ainsi, partant de l’opposition entre le « notaire » et « le banquier » (ou l’entrepreneur), l’article entend montrer comment les textes, dans leur représentation de la figure du notaire, l’attache à la conservation et à la peur du risque, ce qui se trouve opposé à la poésie et à la création. D’un autre côté, l’entrepreneur deviendra la figure à suivre pour la littérature (« écrivain faute d’être banquier », écrivait Hubert Aquin). Ces lectures se gardent néanmoins d’attacher ces représentations à l’ordre économique et travaillent plutôt à les lier à un imaginaire économique à l’oeuvre dans les textes. |
---|---|
ISSN: | 1189-4563 1710-0305 |
DOI: | 10.7202/1112212ar |