DE LA MENACE DU BIAIS D’ANTHROPOMORPHISME DANS NOS RAPPORTS MORAUX AUX NON-HUMAINS
La philosophie antispéciste souffre-t-elle d’un angle mort en accordant des sentiments et des capacités aux autres animaux ? Ce texte examine la critique du biais d’anthropomorphisme, qui atteindrait la philosophie animaliste. En analysant de quelle manière se construisent nos connaissances sur les...
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Veröffentlicht in: | Les ateliers de l'éthique 2020, Vol.15 (1-2), p.113-133 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | La philosophie antispéciste souffre-t-elle d’un angle mort en accordant des sentiments et des capacités aux autres animaux ? Ce texte examine la critique du biais d’anthropomorphisme, qui atteindrait la philosophie animaliste. En analysant de quelle manière se construisent nos connaissances sur les comportements des animaux non humains, nous montrons que faire appel à un anthropomorphisme critique est non seulement une option logique et rationnelle, mais surtout la seule dont nous disposons pour comprendre le comportement des autres animaux. Ainsi, l’une des critiques principales faites aux conclusions morales de la philosophie animaliste n’a selon nous pas lieu d’être. |
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ISSN: | 1718-9977 1718-9977 |
DOI: | 10.7202/1077531ar |