His Master's Voice: avons-nous écouté Damas?
Comme l’ont bien vu de nombreux critiques, la musicalité de la poésie damassienne serait l’expression du rythme « nègre » et de ceux de sa génération, il aurait été le plus jazzy. La poésie de Damas mérite mieux : il suffit de l’écouter mise en musiques par Pigments & The Clarinet Choir, pour co...
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Veröffentlicht in: | Dalhousie French studies 2020 (116), p.9-17 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Comme l’ont bien vu de nombreux critiques, la musicalité de la poésie damassienne serait l’expression du rythme « nègre » et de ceux de sa génération, il aurait été le plus jazzy. La poésie de Damas mérite mieux : il suffit de l’écouter mise en musiques par Pigments & The Clarinet Choir, pour comprendre combien elle transcende l’Afrique noire et la Caraïbe car à travers la valeur ajoutée d’une interprétation instrumentale en plus d’une récitation poétique rare, ce sont les drames de l’individu déraciné et démotivé par un corps social et un entourage inamical. Drame de la solitude et drame de l’incompréhension, espérance de réconciliation et rage contre l’impasse de la question raciale dans une France prétendument multiculturelle se relaient. Dans trois extraits de leur projet décapant, Pigments & The Clarinet Choir offrent une partition époustouflante du « Master’s Voice ». |
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ISSN: | 0711-8813 2562-8704 |
DOI: | 10.7202/1071040ar |