TRAHIR BELLEAU, OU Y A-T-IL UNE INTELLECTUELLE DANS LA SALLE ?

L’oeuvre d’André Belleau trace la figure d’un intellectuel qui se pense implicitement au masculin. Bien qu’il se défende de reconduire une exclusion basée sur la différence sexuelle, sa réflexion sur la vie intellectuelle québécoise et les débats qui l’animent ne fait que très peu de place aux inter...

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Veröffentlicht in:Voix et images 2017, Vol.42 (2), p.25-34
1. Verfasser: PARENT, MARIE
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:L’oeuvre d’André Belleau trace la figure d’un intellectuel qui se pense implicitement au masculin. Bien qu’il se défende de reconduire une exclusion basée sur la différence sexuelle, sa réflexion sur la vie intellectuelle québécoise et les débats qui l’animent ne fait que très peu de place aux intervenantes féminines, à leur point de vue sur la culture et aux conditions sociales qui le déterminent. De nombreuses chercheuses ont documenté le peu de place accordée aux femmes ou au féminisme dans les revues d’idées québécoises pendant les décennies 1960 et 1970. Il s’agit donc d’étudier, dans certains textes de Belleau et dans certains éditoriaux collectifs de Liberté, les traces d’une minorisation des intellectuelles qui correspond au statut incertain de celles-ci dans le discours social québécois de cette époque. Dans un deuxième temps sera éprouvée l’hypothèse que la figure de l’intellectuel telle que Belleau la conçoit et telle qu’il l’incarne peut malgré tout contribuer à construire une pratique intellectuelle féministe.
ISSN:0318-9201
1705-933X
DOI:10.7202/1039913ar