Traduire le Black English (« C’est comme ça des fois. »)
Le problème de la traduction des sociolectes demeure « […] one of the biggest lacunae in translation studies » (Herrera 2014 : 290). Dans ce qui suit, j’espère contribuer à la discussion entamée par Brodsky (1993, 1996), Lavoie (1994, 2002) et d’autres sur la traduction du vernaculaire noir américai...
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Veröffentlicht in: | Meta (Montréal) 2016, Vol.61 (2), p.459-478 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Le problème de la traduction des sociolectes demeure « […] one of the biggest lacunae in translation studies » (Herrera 2014 : 290). Dans ce qui suit, j’espère contribuer à la discussion entamée par Brodsky (1993, 1996), Lavoie (1994, 2002) et d’autres sur la traduction du vernaculaire noir américain (VNA) en examinant le cas de deux romans autobiographiques de Maya Angelou, I Know Why theCaged Bird Sings (1969) et The Heart of a Woman (1981), et le bestseller de Lawrence Hill, The Book of Negroes (2007). Il s’avère que le rôle du Black English dans ces romans dépasse celui de la simple « couleur locale ». Comment les traducteurs Besse (2008), Saint-Martin et Gagné (2008), et Noël (2011/2014), les traducteurs des romans précédemment cités, ont-ils négocié la tension entre fidélité à la langue source et fidélité à la langue cible ? Il ressort de cette étude qu’une plus grande volonté de dévier des normes et des formes du français permettrait de mieux « traduire » ce parler noir dans le but d’en préserver la valeur culturelle et idéologique. |
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ISSN: | 0026-0452 1492-1421 |
DOI: | 10.7202/1037768ar |