Alberta's Construction Labour Relations During the Recent Downturn
This paper describes and analyses from a labour relations perspective the rapid changeover of Alberta's construction industry from 70-80% unionized projects during 1975-1982 to a 5-10% coverage of projects by collective agreements commencing in 1984. Cet article décrit et analyse, en ce qui a t...
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Veröffentlicht in: | Relations industrielles (Québec, Québec) Québec), 1986, Vol.41 (4), p.778-801 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | This paper describes and analyses from a labour relations perspective the rapid changeover of Alberta's construction industry from 70-80% unionized projects during 1975-1982 to a 5-10% coverage of projects by collective agreements commencing in 1984.
Cet article décrit et analyse, en ce qui a trait aux relations professionnelles, la transformation rapide de l'industrie de la construction en Alberta dont 70 à 80 pour cent des chantiers étaient syndiques et régis par des conventions collectives pendant la période 1975-1982, alors qu'il n'y en avait plus que 5 à 10 pour cent au début de 1984. Plusieurs facteurs importants ont concouru à ce phénomène dont la rapidité est apparemment sans parallèle en Amérique du Nord. Une des causes déterminante est attribuable à la nature générale de l'industrie du bâtiment. Il est possible qu'une fluctuation économique marquée et des vents contraires soient parmi les facteurs qui ont influence les décisions de se lancer dans des entreprises planifiées d'avance. L'industrie du pétrole et du gaz naturel commande une bonne part de l'activité dans l'industrie de la construction tout comme l'activite économique en régions. Deux «mégaprojets» furent ajournes en 1982 à cause du déclin, à l'époque du prix du pétrole, des taux d'intérêt élèves et de la politique pétrolière du gouvernement fédéral. L'annulation indéfinie de ceux-ci ainsi que d'autres entreprises déjà planifiées eurent pour conséquence une forte baisse d'activité dans l'industrie du bâtiment dont le volume s'établissait à onze milliards en 1982.
Héritage de l'ambiance optimiste de la période 1975-1982, en 1982, des ententes aux tables de négociation qui accordaient pour deux ans des hausses de quatre à cinq dollars aux travailleurs de l'industrie de la construction furent conclues tout juste avant l'éclatement du ballon de l'industrie plus tard durant la même année. Les entrepreneurs dont les chantiers étaient syndiqués et les syndicats eux-mêmes s'étaient ainsi indiscutablement places en dehors du marche. Peut-être cet état de choses est-il attribuable à la structure de négociation qui tend à perpétuer les rivalités de métier des deux cotes de la table des négociations. En tout cas, les tentatives visant à convaincre les syndicats de faire des concessions, alors que les conventions collectives étaient en vigueur, s'avérèrent-elles infructueuses à l'exception de l'Association des travailleurs du métal en feuilles qui se trouvait alors en tutelle. Il n'y eut pas de conc |
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ISSN: | 0034-379X 1703-8138 |
DOI: | 10.7202/050259ar |