Extraits de l'évolution de l'entomologie appliquée au Québec : emphase sur la phytoprotection
Le développement de l’entomologie au Québec comme science naturelle a commencé avec des naturalistes érudits comme William Couper, Léon Provancher et Henry Lyman qui ont observé abondamment et décrit l’entomofaune du Québec, fondé des sociétés professionnelles et rédigé les premiers ouvrages scienti...
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Veröffentlicht in: | Phytoprotection (Québec) 2008, Vol.89 (2-3), p.79-97 |
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Hauptverfasser: | , , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Le développement de l’entomologie au Québec comme science naturelle a commencé avec des naturalistes érudits comme William Couper, Léon Provancher et Henry Lyman qui ont observé abondamment et décrit l’entomofaune du Québec, fondé des sociétés professionnelles et rédigé les premiers ouvrages scientifiques sur les insectes du Québec. Au début du XXe siècle, l’importance économique des plantes agricoles et des essences de coupes forestières a atteint un niveau favorisant la naissance de l’entomologie appliquée. Son développement initial est marqué par la fondation de la SPPQ, la création du premier programme d’études supérieures en entomologie, ainsi que le recrutement d’entomologistes professionnels dans les institutions publiques de protection des plantes contre les ravageurs. Les entomologistes en chef James Fletcher au gouvernement fédéral et Victor Huard au gouvernement provincial, ainsi que les professeurs William Lochhead du Collège Macdonald et Georges Maheux de l’École forestière de l’Université Laval, sont des figures remarquables de cette époque. Les entomologistes publient abondamment sur le cycle de vie des insectes nuisibles, sur les dommages causés et sur les moyens de lutte efficaces avec des insecticides encore primitifs et dangereux. Pendant plusieurs décennies, Ernest-Melville DuPorte se trouve au Collège Macdonald au centre des études supérieures et de la recherche en entomologie au Québec. Après la Seconde Guerre mondiale, la demande en denrées alimentaires et en fibre ligneuse croît à un rythme sans précédent, de même que la lutte aux ravageurs, à l’ère nouvelle des produits chimiques de synthèse, notamment des insecticides comme le DDT. En agriculture, les entomologistes actifs en phytoprotection se regroupent au laboratoire de recherche de Saint-Jean-sur-Richelieu et au Service de la protection des cultures du MAPAQ, ainsi que dans leurs stations de recherche de terrain. La recherche en entomologie forestière se développe à Québec autour du laboratoire fédéral des Laurentides et à la Faculté d’arpentage et de génie forestier (aujourd’hui la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique) de l’Université Laval. Sous la pression de l’industrie forestière, les arrosages aériens aux insecticides deviennent systématiques et sont surtout régis par l’abondance cyclique de la tordeuse des bourgeons de l’épinette. À la fin des années 1960, l’entomologie appliquée prend lentement un virage écologique, ouvert au contrôle naturel des ravag |
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ISSN: | 0031-9511 1710-1603 |
DOI: | 10.7202/038236ar |