Le dilemme de la justice transitionnelle et la réconciliation dans les sociétés postguerre civile: Les cas du Libéria, de la Sierra Leone et de l’Ouganda
Résumé Les violations graves des droits humains sont une des principales causes des conflits armés. Certains conflits sont le théâtre de plusieurs de ces violations – crimes de guerre et contre l’humanité y compris. Punir les auteurs de ces crimes constitue généralement une des mesures essentielles...
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Veröffentlicht in: | Études internationales (Québec) 2008, Vol.39 (2), p.205-228 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Résumé
Les violations graves des droits humains sont une des principales causes des conflits armés. Certains conflits sont le théâtre de plusieurs de ces violations – crimes de guerre et contre l’humanité y compris. Punir les auteurs de ces crimes constitue généralement une des mesures essentielles de prévention de ces types de conflits. Cependant, si les rapports de force ne permettent pas de prononcer la victoire décisive de l’une ou plusieurs parties et que l’on doive résoudre le conflit par voie de négociation, il devient souvent impossible d’écarter les seigneurs de guerre, qu’il faudrait traduire en justice, du fait qu’ils sont indissociables du processus de paix. L’objectif principal de cet article est de proposer une réponse au dilemme qui en résulte dans les cas spécifiques de trois pays africains : le Libéria, la Sierra Leone et l’Ouganda. |
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ISSN: | 0014-2123 1703-7891 |
DOI: | 10.7202/019192ar |