Stallone meurt : l’auteur et ses fins de vie dans les romans d’Emmanuèle Bernheim
Resume :Et si la mort d’Emmanuèle Bernheim faisait partie de son corpus romanesque ? Serge Toubiana dans Les Bouées jaunes, et Marion Ruggieri dans Donne‑moi la main pour traverser, offrent de nouvelles pistes pour relire le corpus de Bernheim et penser sa fin de vie comme une œuvre littéraire et ci...
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Veröffentlicht in: | Fabula LhT 2019-06 (22) |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Zusammenfassung: | Resume :Et si la mort d’Emmanuèle Bernheim faisait partie de son corpus romanesque ? Serge Toubiana dans Les Bouées jaunes, et Marion Ruggieri dans Donne‑moi la main pour traverser, offrent de nouvelles pistes pour relire le corpus de Bernheim et penser sa fin de vie comme une œuvre littéraire et cinématographique. Partant de ces récits biographiques et de ces interprétations psychologiques, mon approche consiste à lire la fin de vie de Bernheim de façon stylistique, comme une technique de soi ayant la même esthétique qu’une technique romanesque. Je montre qu’il existe un nœud entre la mort du personnage de médecin dans la nouvelle Stallone, l’euthanasie du père de l’auteur dans Tout s’est bien passé, et la « cérémonie des adieux » de la romancière à l’hôpital Bichat en 2017. Mon analyse se concentre notamment sur le nom de l’auteur, la fascination de Bernheim et de ses personnages pour les films de boxe, le mot « aïe » dans Stallone, et la topographie de l’appartement dans Sa femme, examinée en relation avec la volonté de l’auteur de mourir à l’hôpital. En mobilisant des textes de Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Samuel Beckett et Michel Foucault, je propose d’aborder non pas « la mort de l’auteur » mais sa « fin de vie » comme un art poétique du combat. |
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ISSN: | 2100-0689 2100-0689 |
DOI: | 10.58282/lht.2288 |