(Auto)portrait d’Annemarie Schwarzenbach :« Lei così amata » ou d’une manière de légender l’Histoire

Tous les romans de l’écrivain italienne Melania Mazzucco s’inscrivent dans le genre du roman historique ; c’est en particulier avec la publication de Vita, en 2003, que l’auteur s’impose sur la scène littéraire italienne et internationale. Vita narre l’histoire des ancêtres de Melania Mazzucco : au...

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Veröffentlicht in:Trans (Paris) 2009, Vol.7
1. Verfasser: Furci, Guido
Format: Artikel
Sprache:eng
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:Tous les romans de l’écrivain italienne Melania Mazzucco s’inscrivent dans le genre du roman historique ; c’est en particulier avec la publication de Vita, en 2003, que l’auteur s’impose sur la scène littéraire italienne et internationale. Vita narre l’histoire des ancêtres de Melania Mazzucco : au début du siècle, ceux-ci quittèrent le sud de l’Italie pour se rendre aux Etats-Unis. Etayé par une recherche documentaire approfondie, le roman repose donc sur des personnages et des faits réels ; cependant, Melania Mazzucco a parfois recours à la fiction pour pallier l’absence de certaines informations. Vita est donc le fruit d’un travail d’écrivain, mais aussi de documentaliste. Melania Mazzucco reprend là un procédé déjà employé quelques années auparavant, dans la rédaction de son roman Lei così amata (Elle tant aimée), dont une analyse détaillée fera l’objet de cet article. All the novels written by the Italian writer Melania Mazzucco can be classified in the genre of historical novels. It is especially with the publication of Vita, in 2003, that the author established herself on the Italian and international literary stage. Vita narrates the story of Melania Mazzucco’s ancestors: at the beginning of the century, they left the South of Italy to go to the United States. Supported by detailed documentary research, the novel makes use of real figures and facts; however, Melania Mazzucco sometimes resorts to fiction in order to compensate for the absence of certain information. Vita is thus both the result of a writer’s labor as well as that of a researcher. Melania Mazzucco revived here a device that she employed several years ago in the writing of her novel Lei così amata, whose detailed analysis will be the object of this article.
ISSN:1778-3887
1778-3887
DOI:10.4000/trans.316