Le retour au paysUn élément constitutif de l’identité arabe dans les albums du Moyen-Orient depuis les années 1970 (Égypte, Syrie, Liban)

L’exil et le fantasme, voire le mythe collectif, du retour au pays jouent un rôle fondateur dans l’émergence de la littérature de jeunesse et de ses structures éditoriales dans les pays du Moyen-Orient (Égypte, Syrie, Liban). Espace d’exaltation de la résistance palestinienne, voire appel à la lutte...

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Veröffentlicht in:Strenæ 2019-04 (14)
1. Verfasser: Chèvre, Mathilde
Format: Artikel
Sprache:eng ; fre
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Zusammenfassung:L’exil et le fantasme, voire le mythe collectif, du retour au pays jouent un rôle fondateur dans l’émergence de la littérature de jeunesse et de ses structures éditoriales dans les pays du Moyen-Orient (Égypte, Syrie, Liban). Espace d’exaltation de la résistance palestinienne, voire appel à la lutte armée dans les années 1970, espace de conservation de la mémoire du sort subi par les Palestiniens, l’album est un lieu éminemment politique qui cristallise l’utopie d’une unité du monde arabe. Depuis les années 2000, on constate un traitement plus sentimental de ces motifs, souvent porté par la métaphore de l’envol, comme si le retour au pays devenait un rêve. Le discours en faveur du projet panarabe a par ailleurs laissé place à de nouvelles thématiques et c’est peut-être aujourd’hui dans le travail de création linguistique que proposent les albums, à l’intersection de l’arabe littéraire et des différents dialectes, qu’il faut lire les traces de ce projet identitaire, qui passerait par une réappropriation linguistique.
ISSN:2109-9081
2109-9081
DOI:10.4000/strenae.2742