Pierre Viret et la vraie charité. Le difficile renouvellement de la charité privée après la suppression du culte des morts à Lausanne
La suppression des pratiques catholiques visant à assurer le salut du fidèle est l’un des changements clefs apportés par la Réforme. Dans cet article, je propose d’examiner la position encore peu étudiée du réformateur suisse Pierre Viret dans ce débat, à partir des années 1530. Je me penche sur le...
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Veröffentlicht in: | Revue de l'histoire des religions 2020, Vol.237 (4), p.559-578 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | La suppression des pratiques catholiques visant à assurer le salut du fidèle est l’un des changements clefs apportés par la Réforme. Dans cet article, je propose d’examiner la position encore peu étudiée du réformateur suisse Pierre Viret dans ce débat, à partir des années 1530. Je me penche sur le développement d’arguments d’ordre éthique, utilisés pour condamner les pratiques « superstitieuses » que Viret accuse de saper les bases de la charité chrétienne en permettant au fidèle de s’acheter le salut. En lieu et place de donner pour le « culte des morts »,Viret exhorte le chrétien à aider son frère pauvre dans le besoin, selon le message délivré par le Christ. Son discours laisse transparaître une sensibilité propre et des influences diverses (humaniste et zwinglienne notamment) qui permettent de réviser l’image de Viret comme simple épigone de Jean Calvin. |
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ISSN: | 0035-1423 2105-2573 |
DOI: | 10.4000/rhr.10872 |