Le corps et les rites de passage chez les femmes du Yémen

Parmi la multitude de matières et de techniques traditionnelles utilisées par les femmes yéménites dans les rites de passage, j’ai choisi d’en présenter quatre : le henné, deux encres noires (khiḍâb et ṣabr), et le tatouage. Le henné et le khiḍâb marquent la transition de la maison des parents à l’a...

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Veröffentlicht in:Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée 2006-11 (113-114), p.167-177
1. Verfasser: Schönig, Hanne
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:Parmi la multitude de matières et de techniques traditionnelles utilisées par les femmes yéménites dans les rites de passage, j’ai choisi d’en présenter quatre : le henné, deux encres noires (khiḍâb et ṣabr), et le tatouage. Le henné et le khiḍâb marquent la transition de la maison des parents à l’autorité du mari et la vie conjugale. Le tatouage parmi les Bédouines correspond au voile des citadines, signe de la puberté. Le ṣabr, appliqué à la jeune mère et au nouveau-né, protège surtout contre les menaces du mauvais œil et des djinns. À part la connotation magique, que véhiculent toutes ces matières, la vision de ces pratiques par les femmes, qui d’ailleurs jouent un rôle plutôt passif pendant les rituels, souligne leur côté esthétique. Par quelques aspects, on peut remarquer actuellement une tendance à donner un sens profane à ces cérémonies.
ISSN:0997-1327
2105-2271
DOI:10.4000/remmm.2974