Partages des expériences de vie et prendre part à une recherche : comment le chercheur peut-il prendre en compte les publics à la communication entravée ?
Dans le cadre de nos recherches respectives, nous avons fait le choix de rencontrer des jeunes éprouvant de nombreuses difficultés à entrer en communication, à mobiliser leurs souvenirs ou encore à affirmer leurs propres choix et points de vue. Acteurs pas ou peu sollicités, il nous est apparu essen...
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Veröffentlicht in: | Questions vives 2020-12 (N° 34) |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng ; fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Dans le cadre de nos recherches respectives, nous avons fait le choix de rencontrer des jeunes éprouvant de nombreuses difficultés à entrer en communication, à mobiliser leurs souvenirs ou encore à affirmer leurs propres choix et points de vue. Acteurs pas ou peu sollicités, il nous est apparu essentiel de penser notre méthodologie en veillant particulièrement à « prendre soin » de la relation pour éviter la malencontre (Gagnon et al., 2019 ; Janner-Raimondi & Trouvé, 2018), mais aussi de prendre en compte leur singularité. Le choix de l’entretien par récit biographique (Delory-Momberger, 2015) réinterroge tout particulièrement les valeurs, les postures et l’éthique du chercheur au moment de la conception de sa méthodologie mais aussi lors du déroulement afin de créer un cadre sécurisant et sécurisé. Nous nous questionnerons sur le rôle, la posture et les attributions du chercheur dans pareille circonstance permettant à la personne sollicitée dans le cadre des entretiens de « garder la face » (Goffman, 1967). |
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ISSN: | 1635-4079 1775-433X |
DOI: | 10.4000/questionsvives.5159 |