Les plages de la côte d'Ejjehmi-Soliman (golfe de Tunis, Tunisie) : exemple d'accélération de l'érosion marine dans une cellule sédimentaire artificiellement tronçonnée

La question de l'érosion des plages de la côte d'Ejjehmi-Soliman, comprise entre l'oued Seltène et la passe qui relie la sebkha Soliman à la mer, au fond de la baie de Tunis, a déjà fait l'objet de travaux. Ils s'accordent sur le fait que la tendance générale est à l'av...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Physio-géo 2017-01 (Volume 11), p.21-41
Hauptverfasser: Marzougui, Wissem, Oueslati, Ameur
Format: Artikel
Sprache:eng
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:La question de l'érosion des plages de la côte d'Ejjehmi-Soliman, comprise entre l'oued Seltène et la passe qui relie la sebkha Soliman à la mer, au fond de la baie de Tunis, a déjà fait l'objet de travaux. Ils s'accordent sur le fait que la tendance générale est à l'avantage de la mer. Mais la période considérée, surtout par les auteurs qui ont visé la quantification de la mobilité du rivage, est restée relativement courte (entre 1962 et 1996) et ne tient compte ni de l'évolution la plus récente ni de celle au cours de laquelle cette côte était encore à l'abri de l'extension des espaces bâtis.Le présent travail, qui considère une tranche de temps plus longue (1948-2016), a permis de distinguer différentes périodes sensiblement différentes. La tendance érosive a commencé à s'affirmer autour de l'année 1962. Mais les rythmes les plus rapides du recul du rivage sont en relation avec la mise en place, en 1989-1990, de brise-lames destinés à protéger les aménagements réalisés en bord de mer. L'implantation de ces ouvrages s'est soldée par une segmentation de la côte, la faisant passer d'une cellule sédimentaire unique à une juxtaposition de petites cellules séparées les unes des autres par les secteurs protégés. Dans chacune d'elles, l'érosion n'est pas homogène et la zone d'érosion maximale se déplace au fur et à mesure que le rivage évolue.Enfin, l'adaptation du littoral à l'avancée de la mer met en lumière le rôle des dunes dans le maintien d'une plage. Les dunes qui n'ont pas encore été colonisées, devront être préservées du bétonnage.
ISSN:1958-573X
1958-573X
DOI:10.4000/physio-geo.5152