La chasse aux guanacos chez les Selk’nam de terre de feu : faible traçabilité des haltes temporaires et polyvalence du site d’abattage

À l’extrémité du continent sud-américain, la Terre de Feu fut occupée durant tout l’Holocène par des chasseurs-cueilleurs dont la survie était assurée par l’exploitation d’un camélidé jamais domestiqué : le guanaco. Le mode de vie de ces foragers est connu grâce aux voyageurs et ethnologues qui les...

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Veröffentlicht in:Palethnologie 2011 (3)
1. Verfasser: Legoupil, Dominique
Format: Artikel
Sprache:eng ; fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:À l’extrémité du continent sud-américain, la Terre de Feu fut occupée durant tout l’Holocène par des chasseurs-cueilleurs dont la survie était assurée par l’exploitation d’un camélidé jamais domestiqué : le guanaco. Le mode de vie de ces foragers est connu grâce aux voyageurs et ethnologues qui les observèrent vers la fin du 19e siècle, et au cours des premières décennies du 20e, peu avant leur disparition. La chasse aux guanacos, activité principale et pratiquement quotidienne de cette population, est fréquemment évoquée dans leurs écrits. Plusieurs tactiques semblent avoir été employées. Mais que la chasse soit individuelle ou collective, le souci principal du chasseur était généralement de rentrer chaque soir à la hutte ; ainsi les haltes étaient réduites au strict minimum. Seule la halte de fin de chasse semble avoir eu une véritable importance mais elle pouvait adopter des profils divers : site d’abattage, de boucherie (de plusieurs types), bivouac... quand elle ne se transformait pas en nouveau campement d’habitation... Par ailleurs, l’absence de moyens de stockage rendait inutile un abattage en masse et ces sites sont donc plus difficiles à identifier que ceux des groupes collectors.
ISSN:2108-6532
2108-6532
DOI:10.4000/palethnologie.6434